Flashback#2 Destination
- Mallaury
- 9 nov. 2015
- 3 min de lecture
(Written in June-July 2015, before I left )

It was obviously the time to think about cities, where I could spend my gap year. This brain storming was the mess. I was unable to keep the same plan in mind more than one week.
But to sum up, the main ideas were :
#1: Stay and make money in France until february 2016. Then take a flight to New Zeland (basically to see Lord of the Rings' landscapes), as an au pair or with Workaway.
#2: After one of the best French lawyers destroyed my New Zeland plan, I thought about becoming a frenchy Mary Poppins in London for a while, and then find a NGO in Cambodia.
#3: After a week in Lisbon visiting a friend of mine, Florence, I fell in love with the city. So, I forgot London as a destination before my Asian trip.
So, basically, my final plan was to go to Lisbon for the eight first months (until May) and finally find a NGO somehere in Asia.

...
Traduction.
(Ces lignes ont été écrites en juin-juillet 2015, avant mon départ.)
Le projet d’une gap year était désormais de l’ordre des certitudes les plus inébranlables. Et en soi, on peut qualifier cela de bon point de départ. Il me fallait colorier à l’intérieur des lignes.
La réflexion relative à la première étape, soit choisir une ou plusieurs destinations, a consisté en une succession interminable de différents plans :
Ma gap year n°1 comprenait deux temps : rester à Toulouse jusqu’à fin-janvier, pour des détails logistiques (code-permis - argent), puis, m’envoler pour la Nouvelle-Zélande, comme au pair, le but étant de voir les paysages de Lord of the Rings.
Pour ma gap year n°2, les cinq premiers mois restaient cloîtrés à Toulouse, à la suite de quoi je décollais pour Londres telle une Mary Poppins frenchie pour trois mois, à la fin desquels je mettais les voiles avec une org humanitaire pour le Cambodge.
Ce qui me parait déjà plus cohérent qu’aller à la chasse aux hobbits.
Pour la gap year n°3 j’ai eu un petit coup de pousse. Une invitation amicale dans la capitale lisboète, a, à mon plus grand étonnement, tout remis en question. J’ai souvent dit que je ne croyais pas au coup de foudre, et bien tu m’en es témoin, mea culpa ! Je suis littéralement tombée amoureuse de ce petit coin de paradis qu’est Lisbonne. Comme la spontanéité ne m’y a jamais conduit, le destin s’en est chargé. Impossible d’ignorer ça, le Portugal serait un de mes hôtes, et plus si affinités. En février, je partirai donc à Lisbonne, avant mon périple asiatique.
C’était sans compter sur la conclusion imprévisible de mon premier séjour dans les bras de Lisbonne. Mon nouvel amour ne voulant relâcher son étreinte, mon avion a fini par partir sans moi, me laissant à l’aéroport, dans l’attente nocturne du prochain vol.
Oui, c’est là, au milieu de voyageurs endormis dans le hall d’un aéroport, sous une clim insupportable, allongée sur un carrelage gelé, adossée à une porte « Attention Danger Electricité », que l'ultime idée d'une gap year n°4 m'est apparue. Dès septembre, je rejoindrai le Portugal en son cœur, que je quitterai enfin pour l’Asie, huit mois plus tard.
Première étape enfin validée, les huit premiers mois de l’année seraient nourris de soleil, de pasteis et de ginjinha ! Pour ce qui est de l’Asie, je me laisserai le loisir de préciser plus tard.

Comments