Flashback#4 Court volontariat - Short volunteering
- Mallaury
- 9 déc. 2015
- 4 min de lecture
(Regarding September 2015)
I'm finally at the hostel as a volunteer. I can enjoy the exciting Lisbon life, the sun and throw my studies stess away !
In spite of my 4 dorms room, I don't miss my own apartment and the double bed. I'm too enthusiastic about this new life, I'm unable to miss anything. Also, I was in this hostel two times before, so I'm already kind of used to it.
After few days, it's time for Florence to go back to France, and for me start helping.
My first shift is an event, I have to cook the dinner (pastas salad) for the team and the guests, prepare the sangria, and give them the motivation to go out. After eleven, everybody either goes to bed or with me to Bairro Alto (neighborhood where more than 200 bars are). I share this shift with Will, from US. At this time I didn't know that we gonna become really good friends.

Shift after shift, I start to realise that the atmosphere I could feel as a guest, is absolutly different now I'm a volunteer. Everything was looking so spontaneous and warm, and finally I discover that is called the guest-face. After only a couple of days I don't feel so enthusiastic anymore, and begin to hate this place.
Except me, all the hostel's volunteers, found this opportunity on a website called workaway, which is amazing to get volunteerings around the World. The deal is you have to help (usually no more than 5 hours a day) in return of you can sleep and eat for free. Choosing a volunteering instead of being an employee gives you the time to discover the city and make activities.
The main problem, is the possible misundertsanding about what is a "worker" and what is a "volunteer". For example in my case, bosses and managers expected from me to act as a worker (work 8 hours per day, manage the money, ...).
So, for sure, this first volunteering wasn't a success. But during the few weeks I spent there, I met incredible people.
And if I left this place, it's finally not because of the bad mood.
One of the rules was : no relation with a coworker. Bingo ! After a nice coffee with our manager, both of us were kicked out, and definitvely not coworkers anymore.

Then begins something really different : I'm no longer alone in this adventure, we have to find an apartment and a job.
...
Traduction.
(Cela concerne le mois de septembre 2015).
Je suis enfin arrivée à l’auberge pour y donner de mon aide et de mon temps. Je peux profiter de Lisbonne, du Soleil et me détacher du stress qui avait envahi mon quotidien.
Installée dans un des deux petits dortoirs de quatre personnes, mon lit double et mon appartement ne me manquent pas des masses, beaucoup trop enthousiaste à l'idée de vivre quelque chose de différent. Puis, étant venue deux fois en vacances dans cette même auberge, je ne mets pas bien longtemps à m'y habituer. Après quelques jours de vacances, je dis aurevoir à Florence qui doit rentrer en France, et dois commencer mon volontariat.
Mon premier shift est un "event", mon rôle est de préparer la sangria, le repas (essentiellement des salades de pâtes), d'animer la soirée, et guider la tournée des bars dans le Bairro Alto. Will, un américain, partage avec moi cette première journée active, et je ne me doute alors pas que l'on deviendra sincèrement amis.
A la suite de quoi, les shifts s'enchaînent, matins, après-midi, nuits. Et je découvre très vite, avec une grande déception, que l’ambiance ressentie en tant que guest, est tout autre chose maintenant que je suis volontaire.
Ce que je ne te souhaite sûrement pas de rencontrer lors d'un volontariat, est cette confusion faite par certains, entre les notions de "volontaire" et "employé". Je ne pense bien évidemment,pas que cette incompréhension soit là par pure bêtise ou ignorance, mais bien par intérêts financiers.
Alors oui, ça déçoit un peu de s'apercevoir que le petit coin de Paradis imaginé, n'est autre qu'un manège à fric, pas bien humain.
Cela entraîne un décalage entre attentes du volontaire et exigences des managers. On ne va pas se mentir, si j'ai choisi d'être volontaire dans une auberge, plutôt qu'un job en call center, c'est bien parce que j'avais plus ou moins envie de chiller. Passons sur l'indication mensongère d'un temps d'aide de 25h par semaine requis(normal pour un volontariat), qui se transforme soudainement en un 40 heures, soit 8h par jour. Au fur et à mesure, et suite à un training bancal, les responsabilités pleuvent, sans l'ombre d'un véritable employé à l'horizon. On te demande gentiment d'élaborer une "guest face", autrement dit, ne soit surtout pas toi avec les guests, mais colle le même sourire faux-cul que tes boss sur ton visage et donne tout pour avoir une bonne revue. Tu le devines le "package explicatif" tend à détruire tout aspect spontané et sympatique au sein de ta relation avec les voyageurs que tu rencontres.
Finalement ce ne sont pas tant ces petits détails, ces petites remarques désobligeantes, ou toutes ces responsabilités dues à l'argent de la caisse, etc, mais une ambiance générale, qui en moins d'un mois m'a infligé quelques regrets.
Plus personnellement,, l'expérience (ratée) d'un premier volontariat ne fût pas si vaine.
En dépit d'une envie grandissante de partir, ce n'est pas pour toutes ces raisons ci-dessus, que la mascarade prit fin.
Une des trois règles susceptibles de « licenciement » (encore une fois on entrevoit le foutage de gueule), est que tu ne dois pas avoir de relation avec un de tes « collègues ». Bingo !
Après une petite entrevue avec un des managers, autour d’un café, le « collègue » en question, n’en était définitivement plus un. Poliment congédiés, nous avons donc le droit de rester dormir à l’auberge jusqu’à que l’on trouve un appartement, et idéalement, un job de subsistance.

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