About the job - Round 2

On the February 21, I finally started the training in order to become the perfect customer service agent, for the famous company and website Booking.

The first two weeks were something like "back to school", with a teacher, some comments on our nattering, and even a canteen (I refuse !). What a nasty thing to feel like in primary school when you just left university and took a gap year for more freedom.

But, after few days I realize that the job was not a real pain, and that I could have been in some worse companies.

First of all, I meet really nice people there, especially my bud, Sylvie.

Another thing is that I have been lucky enough to work in the same building and floor with my partner in crime and favorite German.

For sure, this job has its bad sides. You can guess how it's unpleasant to feel like a modern slave. I complain every single day that I am in this building, behind a computer...

An usual day starts by struggling to wake up despite a strong laziness which is less hard than taking the Lisbon metro (slow and full of depressive people). Thankfully the cigarette which follows is an aim in itself. Then your day is full of suits, high heels, fake smiles and work.

Anyway, it's an experience like another, and most of all, an essential one in order to finance my Asian trip.

If I learn that you can easily adapt yourself to any kind of environment, I also realize that I am not ready to start working. My motivation regarding the next year in master is now even stronger.

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Traduction.

Le 21 février j'ai finalement commencé la formation (Dieu merci, rémunérée) visant à m'enseigner "comment être la parfaite assistante clients", pour le célèbre site Booking.

Les deux premières semaines ont consisté en un "retour sur les bancs de l'école", avec la maîtresse, les remarques sur le bavardage, la "cantine" (jamais de la vie), bref la totale. Un sentiment assez désagréable puisque tu comprends bien que quitter la fac pour se retrouver en CM2, c'est la misère.

Après avoir occulté l'ambiance scolaire, je me dis que je ne suis vraiment pas mal tombée.

Les personnes que j'y rencontre sont toutes très sympatiques, sans compter ma comparse Sylvie, avec qui, selon les dires de notre solution coach, je suis "en symbiose".

Il fallait également avoir de la chance pour se retrouver à travailler dans le même bâtiment, au même étage qui plus est, que mon allemand préféré.

Biensûr il y a des mauvais côtés. Être esclave moderne, tu te doutes bien que ça ne plaît pas à grand monde. Et je râle souvent d'être enfermée dans un building, assise sur ma chaise de bureau...

Une journée normale commence par un réveil rendu quasi-impossible par la violente flemme "d'y aller". Mais sortir du lit n'est rien à côté de prendre le métro, qui plus est le métro lisboète (attente minimum de 6 minutes, si tu as de la chance; guerre quotidienne pour se faufiler dans un wagon plein à craquer; affronter la dépression lisible sur 100% des visages; ...) Heureusement, la cigarette post-métro constitue un but en soi. C'est ensuite un grand hall d'entrée, un ascenseur, des costumes, des tailleurs, des talons aiguille, et du travail.

C'est une expérience comme une autre, indispensable au vu de mon projet de road trip.

Si j'y apprends qu'on s'adapte à tout, je réalise aussi à quel point je ne suis pas franchement prête pour la vie active, ma motivation quant à l'entrée en master l'année prochaine, n'en est que plus forte.

#Lisbon #Lisbonne #Workingabroad